Comment ça marche dans d’autres pays
Au Royaume-Uni, le Royal College of Pediatrics and Child Health recommande la vaccination uniquement pour les enfants à haut risque d’exposition et/ou d’issues graves. Toujours en Angleterre, le Joint Committee on Vaccinations and Immunizations (JCVI) a statué que, « sur la base des preuves actuelles, la vaccination systématique des enfants en dehors des groupes fragiles et à risque n’est pas recommandée
(« Jusqu’à ce que davantage de données soient disponibles, le JCVI ne conseille pas actuellement vaccination universelle de routine des enfants et des jeunes de moins de 18 ans”. La conclusion du JCVI est que “jusqu’à ce que davantage de données de sécurité soient disponibles et évaluées, une approche de précaution maximale est préférable”.
Le directeur de la Commission permanente allemande de vaccination STIKO, Thomas Mertens, a souligné que « dans le débat sur la vaccination des enfants, de nombreux arguments sont utilisés ‘à la légère’. « La décision de recommander la vaccination Covid pour tous les enfants âgés de 12 à 16 ans doit être prise sur la base des meilleures preuves disponibles », a déclaré
Mertens, ajoutant que « les données de l’étude d’approbation du fabricant ne sont pas suffisantes : le nombre de enfants vaccinés dans l’étude est tout simplement trop petit pour faire une déclaration de sécurité fiable dans ce groupe d’âge. 1,3 % des 1 100 enfants vaccinés dans l’étude ont présenté des réactions sévères (contre une mortalité de 0,0003 % en Italie)
En France, le Conseil national de bioéthique a indiqué que le bénéfice individuel direct de la vaccination chez l’enfant et l’adolescent est très limité au regard des risques liés à l’infection.
Le président du CCNE Jean-François Delfraissy a décidé d’adopter une position de “réserve”, compte tenu également de ses fonctions de président du Conseil scientifique Covid-19 mis en place par le gouvernement français. Pour ces raisons, c’était l’actualité d’hier, la France suspendait l’application du Pass Vert aux mineurs, au moins jusqu’au 30 septembre.
“Nous pensons donc que le législateur et le gouvernement italiens doivent se conformer à des critères de prudence et de précaution maximale envers les mineurs – est la demande – en particulier dans un scénario dans lequel une grande partie de la population sensible au risque grave de Covid-19 est déjà couverte de protection vaccinale ».
Les données scientifiques nous confortent dans cette réflexion, car les décès dans la tranche d’âge 0-19 ans de mars 2020 au 14 mai 2021 étaient de 27 sur près de 130 000 (pourcentage de 0,0003%), presque tous avec des comorbidités.
La vaccination ne protégerait donc pas cette tranche d’âge, car elle n’est pas déjà touchée par le virus, ni par ses variantes (comme déjà constaté dans les mois de propagation de la soi-disant “variante anglaise” qui a pourtant conduit l’exécutif à fermer les écoles).
La vaccination d’un mineur peut être nécessaire si le mineur vit avec une personne fragile qui ne peut pas vacciner, ou est fragile lui-même, mais au-delà de ces rares cas, elle n’est ni nécessaire ni semble appropriée, et ne doit pas être imposée comme moyen de discrimination pour permettre accès aux terrains de jeux, camps d’été, musées, gymnases, piscines.
Évaluer le rapport bénéfice/risqueEn effet, les études ne permettent pas encore de démontrer que le rapport bénéfice/risque du vaccin sur les mineurs – tel que défini à l’article 1er alinéa 28 bis de la directive n.
2001/83/CE pour l’octroi d’autorisations conditionnelles – est positif, car actuellement le “risque” pour cette tranche d’âge est inexistant. Il est en effet établi que la tranche d’âge 0-19 n’est pas sévèrement touchée par la maladie Sars-Cov-2, et par aucun des variants du virus séquencés jusqu’à présent.
L’évaluation de la relation entre risques et bénéfices, qui est la voie principale de tout choix dans le domaine médical, dissuade donc de généraliser l’utilisation des vaccins anti-Covid, car elle vous expose au risque inutile d’événements indésirables, aussi rares soient-ils. Peut être.
C’est pour ces raisons que la plupart des pays européens limitent la vaccination des mineurs aux seuls cas confirmés de fragilité (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande, Suède), tandis que certains interdisent totalement la vaccination des mineurs (Portugal, Albanie, Chypre, Irlande, Croatie, Islande, Norvège, Ukraine).