Faudra-t-il de nouveaux enseignants ?

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« La ligne la plus dure est passée, qui prévoit une double peine pour les non-Pass Vert : suspension du travail, sans salaire et sans compter la période aux fins de la sécurité sociale, et une amende allant de 400 à 1 000 euros.

Il est prévisible que les recours s’épuiseront, les premiers ont déjà été annoncés à la fois par les syndicats et par des avocats privés auxquels s’adressent certains enseignants, aussi parce que la liste des pathologies potentielles qui dispensent du vaccin est longue.

De plus, beaucoup se demandent pourquoi, si la vaccination est vraiment si importante, elle n’a pas été rendue obligatoire, en supposant qu’une éventuelle disposition à cet effet soit inconstitutionnelle », explique Giuliani.

Un autre aspect délicat concerne le remplacement éventuel d’un enseignant qui n’a pas de Pass Vert. La circulaire relative prévoit que l’enseignant en question est suspendu et qu’un suppléant est nommé, mais pas avant cinq jours, afin de ne pas se heurter à l’inconvénient de rémunérer simultanément deux enseignants : le suspendu et le suppléant.

Comme précisé dans la note explicative du ministère de l’Éducation nationale au protocole de sécurité, une exception à la règle n’est prévue que pour ceux qui ne peuvent – pour des raisons prouvées confirmées par un certificat de dispense – avoir la vaccination et donc le Pass Vert. L’accès à l’école est également prévu pour ces personnes.

Dans ce cas, les écoles pourront utiliser une partie des ressources spécifiques qui leur seront affectées, les allouant pour couvrir les frais de réalisation des écouvillons diagnostiques « au personnel scolaire, engagé dans des activités sur place et qui sont dans des conditions fragiles. sur la base d’un certificat médical approprié”.

Mais les initiés prévoient également une course pour le certificat d’exemption. Celle-ci doit être délivrée par le médecin de famille ou par un spécialiste, ce qui “implique une prise en charge importante de la part de ce dernier”, ajoute le directeur de La Tecnica della Scuola.

Et les étudiants ?

Pour le moment, cependant, il n’y a pas d’obligation de vaccination pour les étudiants (à l’exception des étudiants universitaires), malgré la campagne de vaccination poussant à augmenter la couverture en plus de 12 ans.

Le ministre Bianchi a expliqué qu’il avait « confiance en nos enfants et cela est démontré par la réponse extraordinaire que les enfants donnent : entre 16 et 19 ans, nous sommes déjà à un bon niveau, au-dessus de 60 % » de vaccination et, « en dessous nous les vaccinons tous : ici, le commissaire Figliuolo fait un excellent travail ».

Par ailleurs, « nous effectuons un suivi systématique : nous avons donné au commissaire plus de 100 millions pour cela, entre 6 et 14 ans pour que la tranche la plus critique, celle des 12-14, soit la plus couverte de toutes. Nous avons fait un investissement dans la confiance et la responsabilité ».Alors comment les plus jeunes vont-ils retourner en classe ?

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